Pour faire plaisir à Rémi qui s’inquiétait sous un billet récent de savoir si –la Corée– Taïwan était jolie, quelques images et sons d’ambiance de mon dimanche off’ à Taipei.
Un peu de contexte tout d’abord : météo typique de cette région de l’Asie pour un début juillet. A savoir, très chaud (autour de 30-35°C) et très humide. La journée typique était donc étouffante et ensoleillée jusqu’en fin d’après-midi, puis un énorme orage vers le début de soirée. Ca n’a pas manqué ce jour-là, mais l’orage a été un peu en avance comme vous pourrez le voir ci-dessous. Désolé donc pour le manque de panorama, mais quand j’ai pu monter sur un point haut il y avait juste des nuages gris à admirer…
Aller à Taipei
Heureusement pour les visiteurs qui ont peu de temps1, une ligne de TGV, le Taiwan High Speed Rail”) permet de relier Hsinchu à Taipei en une trentaine de minutes pour un prix modique (si on ne réserve pas de place assise).
La mise en service étant assez récente (2007), les gares sont modernes et pratiques. Petite mention rigolote : les dessins de mise en garde demandant de faire attention à ne pas se coincer les Croc’s dans les escalators2.
Les connaisseurs du Japon ne seront pas dépaysés puisque les rames sont dérivées des Shinkansen série 700, et qu’on peut en plus acheter plateaux repas et sushis dans les 7⁄11 des gares !
Le métro
Comme les autres grandes métropoles asiatiques, on peut circuler rapidement en ville grâce à un magnifique métro (climatisé, les Parisiens apprécieront) qui parle, prévient des stations, etc. Petite originalité : les tickets. Pas de ticket papier, ce sont en fait des petits tags RFID en forme de pièce que l’on jette dans une corbeille au portillon de sortie.
En balade
CSK Mémorial
Un peu au hasard3, j’ai pris le métro jusqu’au mausolée de Tchang Kaï-Check. Un bel endroit avec un petit parc ombragé.
Pas si calme que ça par contre ! Le ballet national (juste à côté) est le lieu de rendez-vous des ados qui rêvent de danser comme des stars de la pop4. Ils viennent s’entraîner en groupes (souvent autour d’un “prof” du même âge qui maîtrise les chorégraphies) et font accessoirement profiter les passants de leur musique pop passée à coin…
La one-o-one
Passage obligé, la tour 101, à prononcer donc “One’o’One”, ancienne tour la plus haute du monde (509 mètres).
Pour monter en haut d’une aussi grande tour, il faut prendre un ascenseur à la hauteur ! On file donc à 60 km/h en vitesse de pointe, ça décoifferait presque ;-) La vue d’en haut est vertigineuse, surtout que la construction de la tour “en épi” laisse bien voir le paysage directement sous les pieds. Sauf que… je suis arrivé en plein orage. Donc pas de sortie sur la terrasse, presque pas de vue, etc.
La tour intègre un gros amortisseur / pendule dans sa section supérieure. Le but est de la stabiliser en cas de séisme5 et de vent fort (typhons, etc.).
Un peu déçu par l’intérieur de la tour (les étages inférieurs) par contre : c’est juste un grand magasin de boutiques de luxe (maroquinerie, montres de luxe…).
Petit truc pratique : pour trouver la tour, surtout ne PAS chercher 101 puisque c’est seulement le parc des expositions qui apparaît sur les plans6. Autre petit truc : ce n’est pas la peine de faire la queue pour la navette en bus (gratuite) jusqu’au métro ! La distance à pied est modique (quelques centaines de mètres) et le chemin facile (tout droit ou presque).
Et dernier petit truc: dans le planning, prévoir du temps pour faire la queue. Pas tellement à la montée, mais surtout à la descente ! Si les montées à l’observatoire ont l’air assez aléatoires et bien réparties, on dirait que tout le monde veut descendre en même temps.
Les vélibs
Eh oui, Taipei aussi a ses vélib’s ! Avec un joli logo chat. Par contre, pas vu de gens l’utiliser, mais bon en même temps tout était bien rincé par l’orage qui venait de se terminer. A tester une autre fois donc !
Easter –egg– potatoes
L’Irlande et les patates, une histoire qui dure, et qui s’exporte.