Où l’on définit intuitivement l’inpainting, et raconte à quoi ça sert.
Définition intuitive
Dans inpainting, il y a in-, et il y a painting. Et oui… En plus c’est bien choisi : l’inpainting consiste à désigner une (ou des) zone(s) d’une image, et à la remplir par un contenu cohérent avec ce qui l’entoure de manière à la faire disparaître, à la manière d’un peintre qui reviendrait par-dessus une version précédée d’un tableau.
Et ça sert à quoi ?
- restauration de films ou de tableaux abîmés (rayures, déchirures…)
- à l’époque numérique, effacer les poussières du capteur
- supprimer le texte sur une image pour en retrouver l’aspect d’origine (brochure publicitaire…)
- récupérer des données manquantes perdues au cours de l’acquisition : pixels morts, pertes de transmission, mais aussi signal vidéo entrelacé (seulement une ligne sur 2 est enregistrée pour chaque trame)1.
Mais encore…
Les éléments que l’on fait disparaître d’une photo n’ont pas forcément été ajoutés par-dessus, il peut très bien s’agir d’éléments présents dans la scène. Quelques exemples : * supprimer les poteaux électriques qui gâchent la montagne à l’arrière-plan * éliminer une personne indésirable d’une photo, pour réécrire l’histoire2.
A venir
A suivre prochainement : une définition plus mathématique (non incluse ici pour garder le billet court) et une petite biblio avant d’aborder les exemples d’implémentation.
- Voir par exemple les articles de J-L Starck sur l’inpainting de données cosmologiques. ^
- Staline en était friand. Voir par exemple The Commissar vanishes de David King. ^